L'UE a adopté deux lois, le Digital Services Act (DSA) et le Digital Market Act (DMA), afin de lutter contre les fausses nouvelles et la désinformation et d'assurer une meilleure protection des consommateurs. Ces lois permettent aux grandes plateformes comme Google et Facebook d'être davantage surveillées et de supprimer les contenus dangereux. Cependant, elles donnent également à la Commission européenne un plus grand contrôle sur les médias et l'échange d'informations sur Internet.
Loi sur les services numériques
Récemment, l'Union européenne a adopté deux lois cruciales, le Loi sur les services numériques (DSA) et le Loi sur les marchés numériques (DMA), ont été adoptées. Ces lois ont pour objectif de lutter contre les fake news et la désinformation et d'offrir une meilleure protection aux consommateurs. À première vue, tout cela peut sembler positif, mais j'aimerais, dans ce billet de blog, mettre en lumière le côté obscur de cette législation. J'aborderai notamment les risques potentiels pour la liberté d'expression et le discours public. Les principaux objectifs de la DSA sont à première vue louables : lutter contre les fausses nouvelles et la désinformation et améliorer la protection des consommateurs. Elle permet également de renforcer la surveillance des grandes plateformes comme Google et Facebook. Qui ne souhaite pas que les contenus dangereux ou trompeurs soient retirés d'Internet ? Mais il est essentiel de se demander comment cette surveillance est effectuée et si elle est vraiment dans l'intérêt du public. D'autres questions se posent, par exemple : Qui surveille les personnes qui surveillent ? Et quel est le niveau de contrôle acceptable avant qu'il ne porte atteinte à nos libertés ? Et qui décidera ensuite de ce qui est ou non une fake news ? Lors de la pandémie Covid, même des experts reconnus ayant des titres universitaires dans leur domaine ont été accusés de diffuser des fake news.
Limitation de la liberté d'expression
Ce qui me préoccupe, c'est la possible restriction de la liberté d'expression. Sous le couvert de la lutte contre les fake news, les opinions déplaisantes pourraient tout simplement être taxées de "désinformation" et censurées, ce qui se produit déjà aujourd'hui, même si ce n'est pas dans la mesure annoncée. Cela pourrait conduire à une atmosphère d'autocensure, dans laquelle les gens hésitent à exprimer ouvertement leurs opinions par peur de représailles. Et ce n'est pas sans raison : sur différents réseaux sociaux, on est déjà la cible d'attaques verbales si l'on exprime une opinion que la bulle de filtre concernée ne veut pas accepter.
Contrôle des médias et échange d'informations
Un autre point préoccupant est le contrôle accru de la Commission européenne sur les médias et l'échange d'informations. Qui décide de ce que sont les "contenus illégaux" ou les "fake news" ? Et quels médias reçoivent un soutien public ? C'est désormais entre les mains de la Commission européenne. Cela pourrait conduire à une couverture médiatique unilatérale qui orienterait l'opinion publique dans une certaine direction. Car aujourd'hui déjà, certains sites d'information sont introuvables dans la recherche Google si l'on cherche le titre de la page, ce n'est qu'en indiquant le domaine du site que l'on obtient les résultats de recherche que l'on cherche.
Obligation de déclaration pour les entreprises
Les entreprises doivent désormais signaler immédiatement les "activités criminelles". Cela semble bien au premier abord, mais peut conduire à une utilisation et à une surveillance abusives. La question se pose de savoir si les entreprises sont en mesure d'identifier correctement de telles activités et comment ces informations pourraient ensuite être utilisées. En effet, si les entreprises ne respectent pas cette obligation, elles s'exposent à des sanctions financières, et il est donc préférable de censurer davantage et de réagir de manière plus sensible plutôt que de réagir trop lentement. En fin de compte, c'est l'entreprise qui subit les dommages financiers si elle réagit trop lentement.
Interventions en situation d'urgence
Dans des situations d'urgence telles que les pandémies ou les guerres, les politiques peuvent prendre des mesures et demander aux plateformes de retirer certains contenus. Cela comporte le risque d'influencer le flux d'informations. Dans de telles situations, des informations que la population devrait connaître pourraient être supprimées, comme c'est le cas pour les Fichiers Facebook et Fichiers Twitter a été connu.
Comparaison avec '1984' d'Orwell
Si je compare la DSA au roman dystopique '1984' de George Orwell, je vois des parallèles inquiétants. Dans '1984', il y a un 'ministère de la vérité' qui Contrôle de l'information et la définition de la 'vérité'. De la même manière, la DSA et la Commission européenne pourraient fonctionner comme une sorte de ministère moderne de la vérité. Bien sûr, l'UE et aucun politicien ne l'appelleraient ainsi, ce serait trop évident, mais qui déciderait alors de ce qui est la vérité et de ce qui ne l'est pas ? Qui décide de la vérité ?
Conclusion
Après avoir examiné les différents aspects de la DSA, je ne peux m'empêcher de prendre au sérieux ses effets potentiellement négatifs. Les risques pour la liberté d'expression, le contrôle des médias et la possibilité d'abus sont trop élevés pour être ignorés. Nous devrions être vigilants et porter un regard critique sur ces développements.
Sources complémentaires :