Vladimir Poutine propose un cessez-le-feu dans la guerre d'agression contre l'Ukraine, mais l'Ukraine refuse. Dans l'interview, plusieurs personnes ont été interrogées, mais du cynisme, comme quoi cela ne changerait rien, au fait que les soldats russes en profiteraient pour mettre en place leur logistique, il est clair que l'on n'espère pas du tout un cessez-le-feu. Que dire de plus ?
La trêve aurait pu être considérée comme une chance, car pendant les 36 heures souhaitées par Vladimir Poutine de la part des représentants de l'Eglise orthodoxe pour négocier une paix diplomatique. Oui, même au moins de pouvoir revenir à la table des négociations et de parler à nouveau, 36 heures où il n'y aurait justement pas d'autre effusion de sang, où les fils ou les filles ne mourraient pas, un enfant ou une mère de moins à enterrer. Est-ce que cela ne vaut rien ?
L'Ukraine ne peut pas vaincre la Russie et ne peut donc pas gagner cette guerre, tout au plus peut-elle repousser les soldats russes hors du territoire ukrainien. Sans parler des républiques populaires russes, mais cela relève de la Cour internationale de justice et, le cas échéant, de l'OCDE.
Ceux qui rejettent la diplomatie et la paix sont aussi cyniques que ceux qui affirment que 36 heures de trêve n'ont aucun effet.
Je ne peux que secouer la tête, car une guerre dans laquelle on refuse un cessez-le-feu, dans laquelle on ne saisit pas la chance de négocier à nouveau la paix, continuera. Et combien de temps cette guerre va-t-elle durer ? Quel est l'objectif ? La Russie ne voudra pas abandonner, et tant que les jeunes pourront être manipulés, ils continueront à être utilisés comme chair à canon. Cela vaut-il quelque chose ?
Nous avons besoin de paix et la paix ne se négocie pas avec des armes, mais entre deux personnes qui signent des papiers autour d'une table et qui sont loin du champ de bataille.