Lors d'un récent discours de campagne du chancelier allemand à Munich, j'ai été choqué d'entendre les propos qu'il tenait à l'égard du peuple qu'il représentait en tant que chancelier.
Les "anges déchus de l'enfer" seraient ceux qui, selon le chancelier Olaf Scholz, s'engagent pour la paix. Je ne sais même pas par où commencer, cela ressemble à de la propagande, à une incitation des gens contre ceux qui veulent défendre la paix. Suis-je maintenant un ange déchu de l'enfer parce que je suis pour des pourparlers de paix ? Pour que cesse une guerre dans laquelle des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants ont trouvé la mort ?
C'est justement en Allemagne qu'il faut rejeter les campagnes de sensibilisation à la guerre. Quand on connaît le passé de l'Allemagne, on devrait être détrompé : dans une guerre, il n'y a pas de gagnant, mais seulement des perdants. Les bénéficiaires sont les entreprises d'armement.
La paix plutôt que la guerre ?
Si la guerre est la paix et la paix est la guerre, cela ne vous rappelle-t-il pas quelque chose ? Dans le roman "1984" d'Orwell, on trouve ces phrases : "La guerre, c'est la paix ! La liberté est l'esclavage ! L'ignorance est une force !, .... "
Y compris dans les médias lorsqu'il s'agit du changement climatique, les mots doivent être réécrits ou de définir une nouvelle signification pour les mots, bien sûr imposée par l'État. C'est ainsi qu'il faut ne s'appelle plus changement climatique, mais crise climatique.
Et si l'on rassemble ainsi les informations au fur et à mesure, on en vient tôt ou tard à penser que les parallèles avec "1984" d'Orwell ne sont pas si éloignés.
Dérapage du chancelier : les pacifistes sont des "anges déchus qui sortent de l'enfer".